Les travailleurs québécois âgés de 50 ans et plus se disent majoritairement en bonne santé et satisfaits de leur emploi.

C’est la conclusion d’une nouvelle étude de l’Institut de la statistique du Québec, intitulée Situation personnelle et professionnelle des travailleurs québécois âgés de 50 ans et plus et intentions à l’égard de la retraite.

L’étude est basée sur les données de 2008 et analyse deux groupes d’âge, soit les 50-54 ans et les 55 ans et plus.

Elle affirme que 92 % des travailleurs à l’aube de la retraite ont déclaré avoir une bonne ou une très bonne santé.

En revanche, près de la moitié de ceux-ci estiment que leurs journées de travail sont « assez ou extrêmement stressantes ».

D’ailleurs, les travailleuses âgées de 55 ans et plus ressentent davantage un stress élevé au travail que leurs collègues masculins, note l’ISQ.

Le niveau de revenu exerce également une influence directe sur la santé des travailleurs.

Alors que c’est chez ceux avec un revenu supérieur à 50 000 $ qu’on observe le plus haut taux de travailleurs se déclarant en bonne santé, « le fait d’avoir une scolarité élevée, de travailler dans le secteur public, d’avoir un emploi à temps plein ou encore de toucher un revenu personnel supérieur vont de pair avec des journées assez ou extrêmement stressantes ».

Travailler après la retraite?

L’étude conclut qu’une femme du Québec âgée de 55 ans et plus, qui travaille à temps partiel, qui a un régime de retraite comme principale source de revenu de retraite et qui est en moins bonne santé a plus tendance à se retirer définitivement du marché du travail lors de la retraite.

Par contre, un travailleur ontarien ou de l’Ouest canadien détenant un diplôme d’études secondaires ou moins et qui n’est pas certain d’avoir suffisamment de revenus pour sa retraite a plus de chances de demeurer sur le marché du travail.