Après dix-huit mois de pandémie, les organisations font face à une demande sans précédent en matière de bien-être, ce qui devrait les inciter à redéfinir leurs propositions en la matière.

Alors que la COVID-19 a fait déferler sa quatrième vague, la fatigue virtuelle et l’épuisement atteignent plus du tiers des travailleurs, selon un sondage de la firme JLL mené auprès de 3300 employés dans dix pays, relevée par Workplace Insight.

Depuis le printemps 2020, les travailleurs s’efforcent de dresser des limites entre leur vie professionnelle – exercée plus souvent à domicile – et leur vie personnelle. Mais ce rythme conduit à ce que 36 % de ces travailleurs disent ressentir un manque d’énergie au travail, et avoir du mal à rester motivés et engagés dans leur travail.

Parallèlement à cette fatigue, les travailleurs attendent des entreprises qu’elles soutiennent leur bien-être global sur le lieu de travail. Les espaces de détente, les services de restauration saine et les espaces extérieurs arrivent en tête des souhaits des employés. Toutefois, seuls 17 % des personnes ont effectivement accès à des espaces de détente, 19 % à des services de restauration saine et 25 % à des espaces extérieurs.

Par ailleurs, un tiers de la main-d’œuvre n’a aujourd’hui accès à aucun service en matière de santé. Il existe donc une opportunité pour les employeurs de répondre à ce besoin en mettant en place des services qui favorisent le bien-être, comme l’organisation d’ateliers de nutrition, la mise à disposition d’un local à vélos pour encourager l’exercice physique, l’offre de ressources de médiation ou la mise à disposition d’options alimentaires saines.

Cependant, même si ces services sont mis à leur disposition, rien ne dit que les travailleurs en bénéficieront autant que prévu… si ils n’ont pas le temps de les utiliser. Une des principales priorités des organisations pourrait bien être d’aider leurs employés à prendre du temps durant leur journée de travail pour prendre soin d’eux.