Les défenseurs de la santé se disent choqués d’apprendre que le gouvernement fédéral pourrait ne pas signer d’autres ententes de financement de l’assurance médicaments, ce qui créerait des inégalités de couverture à travers le pays.

La première phase de la Loi sur l’assurance médicaments, adoptée l’automne dernier par les libéraux et le Nouveau Parti démocratique (NPD), prévoit que le gouvernement fédéral finance le coût des contraceptifs et des médicaments contre le diabète pour les patients.

Le gouvernement Trudeau a signé des ententes avec la Colombie-Britannique, l’Île-du-Prince-Édouard, le Yukon et le Manitoba pour couvrir ces coûts pendant quatre ans, mais le nouveau gouvernement ne s’engage pas à signer d’ententes avec les autres provinces.

Un porte-parole du premier ministre Mark Carney a rappelé que le chef libéral avait promis «que nous ne supprimerions ni n’abolirions aucune des ententes existantes» lors des élections du printemps.

Julie Veinot, directrice générale de South Shore Sexual Health, en Nouvelle-Écosse, affirme que les habitants de sa province devraient avoir le même accès aux soins que ceux de la Colombie-Britannique.

La Dre Amanda Black, ancienne présidente de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, affirme que, si le gouvernement ne continue pas à signer des accords d’assurance médicaments, ce serait un recul pour la santé des femmes.

— Avec des informations de Hannah Alberga, à Toronto