Moins de la moitié des employeurs américains évaluent l’efficacité des prestations en matière de santé mentale, selon un sondage. 

Alors que la quasi-totalité (97 %) des grands employeurs américains affirment offrir une couverture en matière de santé mentale, moins de la moitié (47 %) d’entre eux évaluent si ces prestations permettent d’offrir des soins efficaces en temps opportun, indique un sondage réalisé par l’Employee Benefit Research Institute.

L’enquête, qui a interrogé plus de 400 employeurs, a révélé que seulement 22 % d’entre eux vérifient si leurs employés utilisent activement leurs prestations en matière de santé comportemental. Pourtant, des recherches montrent que l’utilisation active de ces prestations est beaucoup plus étroitement liée à une productivité accrue et à de meilleurs résultats commerciaux que le simple accès à ces prestations.

La couverture de certains services cliniques est modérément élevée, comme la télésanté (73 %) et le conseil et la thérapie (62 %). Cependant, d’autres services sont couverts par moins de la moitié des employeurs, tels que le traitement continu des maladies chroniques (33 %) et les soins adaptés à la culture (26 %).

Alors que 96 % des employeurs déclarent que leurs régimes offrent un accès virtuel aux soins de santé mentale, seuls 58 % offrent la télésanté pour les services liés à la toxicomanie.

« Notre enquête a révélé des aspects positifs significatifs, tels que la généralisation de la couverture des soins de santé mentale et l’utilisation continue de la télésanté », commente Paul Fronstin, directeur de la recherche sur les prestations de santé à l’EBRI, par communiqué. « Les données suggèrent également que les grands employeurs peuvent jouer un rôle beaucoup plus important dans la promotion de systèmes de responsabilisation qui permettent d’offrir des soins rapides, rentables et de haute qualité. »

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.