Les organisations doivent adapter leurs propositions en soins de santé pour les milléniaux et la génération Z, car leurs besoins sont spécifiques.

Les employeurs ne peuvent pas faire comme si les attentes des milléniaux et de la génération Z en matière de soins de santé étaient les mêmes que celle des générations qui les précèdent.

Les travailleurs âgés de moins de 45 ans s’attendent à recevoir des soins qui les aident à rester en bonne santé, qui ne les ruinent pas, et qui soutiennent leurs objectifs de santé mentale et de planification familiale, pointe Harvard Business Review.

Le commerce de détail et la banque ont déjà su répondre aux travailleurs, en leur proposant des outils technologiques qui facilitent leur accès aux services et qui s’intègrent parfaitement dans leur vie. Les soins de santé pourraient s’inspirer de ces réussites.

C’est ainsi que les jeunes travailleurs tendent à préférer les soins virtuels, ou encore à vivre une expérience interactive dans les programmes de bien-être, plutôt que de subir des processus complexes. L’utilisation de défis, d’incitations et de récompenses peut venir soutenir la mission des programmes de bien-être, tout en correspondant à la culture des jeunes travailleurs.

Les 20-45 ans sont plus sensibles à la prévention des problèmes de santé. Cela signifie que les modèles de remboursement prépayés sont plus adaptés, en donnant un montant fixe d’argent aux soignants plutôt qu’en les payant à l’acte.

Les milléniaux et la génération Z entendent également que leur santé mentale soient traitée comme une partie essentielle de la santé globale. D’ailleurs, ils parlent ouvertement de leurs expériences de soins en santé mentale. Cela peut offrir une base pour des réseaux de soutien et de formation au sein des organisations.

Enfin, les jeunes adultes sont confrontés au défi d’abordabilité financière des soins de santé. Les employeurs devraient étudier la possibilité d’offrir des options de couverture à un prix raisonnable pour les jeunes, d’éliminer les obstacles aux soins préventifs, et d’améliorer la transparence des coûts.