Un sondage révèle que 40 % des employés de la génération Z aux États-Unis déclarent ressentir des épisodes de dépression ou d’anxiété au moins quelques fois par semaine.

Il s’agit d’une légère baisse par rapport aux 45 % de l’année précédente, selon la firme The Hartford Financial Services Group qui a réalisé le sondage.

Malgré ces chiffres préoccupants, 46 % des membres de la génération Z indiquent que la stigmatisation liée à la santé mentale les empêche de chercher de l’aide, bien que ce pourcentage ait diminué par rapport aux 52 % rapportés en 2024.

L’enquête, qui a interrogé près de 700 employeurs et 1 000 employés américains, révèle également que 60 % de l’ensemble des travailleurs souhaitent que leur employeur offre davantage de ressources en matière de santé mentale. Parmi les mesures suggérées pour améliorer la résilience des employés figurent : des horaires de travail flexibles (53 %), des programmes de reconnaissance et de récompense nouveaux ou améliorés (43 %), des opportunités supplémentaires d’apprentissage et de développement (34 %), une aide financière en période difficile (33 %), de meilleures accommodations de travail (31 %), et des programmes de mentorat et des opportunités de réseautage (22 %). 

Cependant, près des deux tiers (64 %) des employeurs reconnaissent vouloir offrir plus de ressources en santé mentale, mais déclarent ne pas disposer du budget nécessaire. 

« Le besoin pour les employeurs de prioriser la santé mentale – en particulier pour les employés de la génération Z – n’a jamais été aussi grand », commente Christopher Swift, le président et chef de la direction de Hartford. « En favorisant un environnement de travail bienveillant, nous les aidons non seulement à s’épanouir, mais nous créons aussi une culture d’empathie et de compréhension qui profite à toutes les générations. Lorsque nous investissons dans le bien-être de nos employés, nous ouvrons la voie à un milieu de travail plus résilient et en meilleure santé. »

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.