Près de la moitié des travailleurs américains attendent davantage de soutien de leur employeur en matière de santé mentale en 2023. 

Près de la moitié (45 %) des salariés américains ont des attentes plus élevées que l’année dernière en ce qui concerne le niveau de soutien de leur employeur en matière de santé mentale sur le lieu de travail en 2023, indique une nouvelle enquête de la Society for Human Resource Management et de la SHRM Foundation.

L’enquête, menée auprès de plus de 1 000 travailleurs, révèle qu’environ deux cinquièmes d’entre eux (41 %) se disent prêts à quitter leur poste actuel pour un employeur qui accorde la priorité à la santé mentale.

La majorité (84 %) des répondants qui ont déclaré que leur emploi avait eu un impact positif sur leur santé mentale au cours des six derniers mois étaient plus susceptibles d’être profondément engagés envers leur organisation, comparativement aux employés qui ont déclaré que leur emploi n’avait eu aucun impact (64 %) ou un impact négatif (27 %) sur leur santé mentale.

Près de la moitié (49 %) des employés ayant déclaré que leur emploi avait eu un impact négatif sur leur santé mentale étaient plus susceptibles d’être activement à la recherche d’un emploi, comparativement aux travailleurs ayant déclaré que leur emploi n’avait eu aucun impact (23 %) ou qu’il avait eu un impact positif (14 %).

Près des deux tiers (63 %) des personnes interrogées ont déclaré que l’accès à de meilleures ressources en matière de santé mentale au travail contribuerait à améliorer leur santé mentale, et 77 % ont déclaré que les employeurs sont responsables de la réduction des disparités en matière de santé mentale parmi les travailleurs.

« Il est essentiel de faire de la santé mentale une priorité absolue au sein des organisations », commente Wendi Safstrom, présidente de la SHRM Foundation, par communiqué. « Nous devons agir maintenant si nous voulons créer un monde du travail qui permette aux employeurs et aux employés de s’épanouir et de diriger des organisations saines et productives. »

Ce texte a été publié initialement par Benefits Canada.