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Le volume des demandes de règlement d’invalidité de longue durée liée à des troubles de santé mentale augmente plus rapidement que celui de tout autre diagnostic, selon les données de Sun Life.

Les problèmes de santé psychologique sont en effet la catégorie de diagnostic la plus courante, avec près de 40 % des demandes de règlement d’invalidité de longue durée (ILD) en 2024.

Confrontés à plus d’incertitude que jamais, notamment du point de vue économique, les travailleurs canadiens sont de plus en plus nombreux à souffrir d’anxiété. De 2019 à 2024, le nombre de demandes de règlement d’ILD liées aux troubles de l’adaptation a doublé. La tendance est presque aussi forte concernant les troubles anxieux.

Pris ensemble, les troubles de l’adaptation et les troubles d’anxiété constituent ainsi plus de 40 % des demandes de règlement ILD liés aux troubles mentaux. En 2019, cette proportion n’atteignait que 25 %.

Le trouble de l’adaptation se manifeste par des symptômes émotionnels ou comportementaux qui se développent en réponse à un facteur de stress défini, c’est-à-dire un ou plusieurs changements dans la vie d’une personne.

Selon une étude publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry, le taux d’absentéisme est 40 % moins élevé chez les employés qui ont reçu un traitement précoce pour les troubles anxieux, par rapport à ceux qui ont reçu un traitement tardif.

Un traitement d’une durée suffisante est également essentiel, souligne la Société canadienne de psychologie. Ainsi, il faudrait de 15 à 20 séances de soins psychologiques pour obtenir un résultat thérapeutique chez les personnes atteintes de dépression.