La pleine conscience peut atteindre les mêmes résultats qu’un antidépresseur pour réduire les symptômes de troubles de l’anxiété.

La diminution du stress basée sur la pleine conscience s’est révélée aussi efficace que l’antidépresseur Escitalopram pour réduire les symptômes de l’agoraphobie, du trouble panique, de l’anxiété généralisée et de l’anxiété sociale, selon une étude menée par le National Institute of Mental Health de Bethesda, dans le Maryland.

Les pratiques de pleine conscience peuvent constituer une alternative viable aux médicaments pour traiter les troubles anxieux, avec beaucoup moins d’effets secondaires, affirment les chercheurs, cités par Medical Xpress.

Dans le cas de l’Escitalopram, ces effets indésirables comprennent les nausées, les maux de tête, la sécheresse de la bouche, la transpiration excessive, l’insomnie et la fatigue.

La même équipe de recherche avait déjà démontré que huit semaines de réduction du stress basée sur la pleine conscience n’étaient pas inférieures à l’Escitalopram pour ce qui est du soulagement du stress et de la régulation émotionnelle, sans présenter d’inconvénients supplémentaires.

L’étude a été menée sur 276 adultes souffrant de divers troubles anxieux, dont l’agoraphobie, le trouble panique, l’anxiété généralisée et l’anxiété sociale. Les participants ont été répartis au hasard entre le programme de pleine conscience et le traitement à l’Escitalopram.

Les chercheurs ont mesuré l’anxiété, la dépression et la qualité de vie. Ils ont constaté une réduction similaire des symptômes d’anxiété parmi les deux groupes, au cours de la période étudiée.

Par contre, près de 79 % des patients traités à l’Escitalopram ont signalé au moins un effet secondaire lié à l’étude, contre seulement 15 % des patients du groupe qui a pratiqué la pleine conscience.