L’insuffisance des employeurs à soutenir le bien-être émotionnel et la santé mentale de leurs employés figure parmi les principaux risques qui pèsent sur la productivité des organisations, selon un rapport.

Le manque de soutien en termes de bien-être et de santé mentale constitue un risque majeur pour la productivité des organisations.

Près d’un professionnel canadien des ressources humains sur trois (32 %) considère que l’insuffisance de programmes de bien-être émotionnel offerts par l’employeur empêche les employés d’être productifs, indique le Rapport des risques liés aux RH de 2024 de Mercer. Ce rapport présente les résultats d’une enquête menée auprès de 4 575 professionnels des ressources humaines dans 26 pays.

Ils sont aussi nombreux (33 %) à citer l’incapacité de l’employeur à gérer les problèmes de santé mental des employés comme risque pesant sur la productivité.

Les professionnels canadiens des RH mentionnent également l’augmentation de l’absentéisme et/ou des coûts liés aux demandes d’indemnisation pour invalidité (28 %), ainsi que les charges de travail insupportables (26 %).

D’autres risques sont identifiés dans cette enquête, tels que la pression d’offrir des salaires et des niveaux d’avantages plus élevés pour rivaliser pour les talents et les compétences technologiques (45%), la nécessité pour les RH d’allouer plus de temps et de ressources à la gestion des programmes d’avantages sociaux (40 %) et l’augmentation des coûts didimédicaux au-delà de l’inflation générale (40%).

Enfin, un autre enjeu pointé est celui de l’insuffisance des avantages en matière de soins de santé offerts par l’employeur et/ou le gouvernement pour couvrir les problèmes de santé liés au contexte climatique (39 %).