La moitié des maladies professionnelles sont dues au stress, à la dépression ou à l’anxiété, selon des statistiques britanniques.
Au Royaume-Uni, la moitié des travailleurs souffrant de maladies professionnels sont aux prises avec du stress, de la dépression ou de l’anxiété, montre le dernier rapport statistique annuel de Health and Safety Executive (HSE), l’agence britannique qui encadre la santé et la sécurité au travail.
Le taux actuel de stress, de dépression ou d’anxiété liés au travail et déclarés par les travailleurs est supérieur au niveau prépandémique, rapporte Workplace Insight.
Début novembre, HSE a lancé un outil interactif d’apprentissage en ligne destiné aux entreprises pour les aider à se conformer à la loi. Les employeurs apprennent comment inclure l’enjeu du stress dans l’évaluation des risques sur le milieu de travail.
Des scénarios réalistes montrent comment reconnaître les signes de stress chez les individus et au sein des équipes, par exemple les retards réguliers au travail, le repli sur soi et une hausse du taux de rotation du personnel.
Dans l’ensemble du Royaume-Uni, 1,8 million de travailleurs ont déclaré souffrir d’un problème de santé lié au travail en 2022-2023. Ce sont 35,2 millions de journées de travail qui ont été perdues en raison d’une mauvaise santé ou d’une blessure liée au travail et déclarée par l’intéressé.
Le coût annuel des maladies professionnelles s’élevait à 20,7 milliards de livres, soit 35,6 milliards de dollars, pour l’économie britannique au cours de l’année 2020-2021.