Les organisations doivent s’attendre à oeuvrer durant plusieurs années pour se préparer à l’impact de l’implantation de l’intelligence artificielle sur le lieu de travail.

L’expansion de l’IA dans les organisations nécessite un long travail de préparation en interne.

Cela prendra trois ans aux organisations pour être prêtes à recevoir l’impact de l’IA sur le lieu de travail, selon un sondage britannique mené auprès de 600 gestionnaires et directeurs des ressources humaines par Yoho Workplace Strategy.

En effet, quatre professionnels des ressources humaines sur dix (40 %) croient qu’il faudra trois années pour se préparer à cet impact de l’IA. D’ailleurs, moins d’un répondant sur six (15 %) se déclare pleinement préparé à cet impact potentiel, rapporte Workplace Insight.

Les principales préoccupations de ces gestionnaires et directeurs des ressources humaines sont d’abord de l’ordre de la santé mentale des travailleurs. Ainsi, le manque d’interaction sociale (30 %) arrive en tête de ces préoccupations, comme la dépendance excessive à la technologie (30 %), avant les difficultés techniques (29 %), les considérations éthiques (29 %) et les préoccupations en matière de sécurité et de protection de la vie privée (29 %).

Ce sont les répondants les plus jeunes, âgés de 18 à 34 ans, qui sont les plus inquiets quant au potentiel de l’IA à réduire l’interaction humaine et à accroître la dépendance de l’entreprise à l’égard de la technologie (36 %). Les plus âgés s’inquiètent davantage de la sécurité et de la protection de la vie privée (29 %).

Pour autant, 99 % de ces professionnels des ressources humaines pensent que l’IA apportera des avantages, à savoir l’amélioration de l’aide à la décision (32 %), de la productivité et de l’efficacité (30 %), de l’automatisation des tâches de routine (30 %), l’augmentation de l’innovation et de la créativité (30 %) et une meilleure gestion des ressources et du temps (29 %).