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Les travailleurs établissent un lien direct entre la confiance ressentie au travail et leur santé mentale.

La confiance est nécessaire à la productivité et au bien-être des travailleurs, cependant les organisations n’accordent pas cette confiance spontanément. 

Plus de la moitié des travailleurs (55%) affirment que le manque de confiance a une conséquence directe sur leur santé mentale, indique une enquête mondiale de la firme UKG, menée auprès de 4 000 travailleurs dans 11 pays.

Ils sont encore plus nombreux (64%) à dire que leur sentiment d’appartenance est érodé si ils ressentent un manque de confiance de la part de l’organisation. 58% des travailleurs établissent aussi un lien clair entre leurs choix de carrière et la confiance que leur accorde leur organisation.

La confiance se mérite

La pandémie a eu des conséquences sur le niveau de confiance ressenti dans les organisations. Et ces conséquences sont inégales selon les pays. Une majorité de travailleurs en Chine (68%) et aux États-Unis (53%) ont vu la confiance grandir depuis l’apparition de la pandémie de la Covid-19. Mais ils sont une minorité (44%) au Canada.

L’enquête montre également qu’une majorité (63%) de travailleurs et de gestionnaires dans le monde croient que la confiance doit être gagnée, et non pas accordée d’emblée. Cela peut expliquer que seul un quart des gestionnaires sont prêts à dire « Je te fais confiance » à un nouvel employé le jour où celui-ci est embauché. Et 29% des salariés ressentent cette confiance ce même jour.

Pour gagner cette confiance, les recettes sont un peu différentes. Les employés peuvent gagner la confiance des gestionnaires d’abord en produisant un travail de qualité (54%), et en étant fiable (48%).

De leur côté, les gestionnaires gagnent la confiance des employés en étant fiable (54%) et en étant honnête (34%).