La majorité des entreprises britanniques reconnaissent que leur soutien en santé mentale ne convient plus aux besoins actuels de leurs employés.

Malgré les ressources en santé mentale à leur disposition, les gestionnaires britanniques ne sont pas confiants au moment d’aborder les problèmes de santé mentale. C’est ce que montre une enquête menée par Aon au Royaume-Uni, citée par Workplace Insight.

Ainsi, moins de quatre entreprises sur dix (39 %) estiment que le soutien à la santé mentale de leurs travailleurs est adapté aux besoins d’aujourd’hui.

Les principales lacunes se situent dans le fait que les outils utilisés par les gestionnaires ne ciblent pas les risques sous-jacents pour la santé. Les campagnes de communication ne sont pas assez efficaces. Aussi, les dirigeants ne disposent pas de mesures adéquates pour suivre les changements.

« La stratégie de soutien à la santé mentale devrait être fondée sur les personnes: coutez leurs besoins et utilisez les données pour planifier des processus efficaces pour l’avenir, recommande Mark Witte, le responsable du conseil en santé et risque, Solutions de santé au Royaume-Uni chez Aon, cité par Workplace Insight. les problèmes varient d’une entreprise à l’autre. L’analyse des données pertinentes et l’écoute des employés permettront d’identifier et de répondre aux lacunes en matière de résilience. »

Or, le manque de résilience rend les employés moins enthousiastes, moins satisfaits, moins confiants et moins motivés. Selon une recherche d’Aon menée dans cinq pays européens, seule 20 % de la main d’oeuvre est résiliente.