Les participants aux régimes de soins de santé sont plus nombreux à avoir ressenti un stress élevé en 2023 que durant la pandémie, indique l’édition 2023 du sondage Benefits Canada sur les soins de santé.

Les participants aux régimes ressentent des niveaux de stress plus élevés quand ils ont une mauvaise santé globale ou mentale  

Près de deux participants à un régime sur cinq (38 %) déclarent avoir ressenti un niveau élevé de stress pendant une journée typique au cours des trois derniers mois, indique le sondage. Il s’agit du plus haut niveau constaté depuis cinq ans.

C’est une forte hausse comparativement au score observé en 2022 (27 %). C’est aussi davantage qu’au cours de l’année 2021 (35 %) qui était le record précédent.

Ces niveaux de stress élevés frappent davantage des personnes qui sont en situation de fragilité du pont de vue de leur santés, ou de celle de leurs proches. Ce stress élevé est ressenti plus souvent parmi les participants qui ont une mauvaise santé mentale (65 %) et une mauvaise santé globale (63 %). C’est aussi le cas ceux qui ont des responsabilités d’aidant naturel (57 %) ou qui ont subi une blessure ou une maladie grave au cours des 12 derniers mois (53 %).

Quand on observe les principales sources de stress, elles n’ont guère changé depuis cinq ans. Les finances personnelles (38 %), la charge de travail (32 %) et la conciliation des responsabilités professionnelles et personnelles (30 %) demeurent les facteurs les plus fréquents de stress.

D’autres facteurs de stress prennent une importance grandissante cette année, tels que les préoccupations liées à la santé personnelle ou à celle des membres de la famille (26 %), les relations personnelles (25 %)et l’éducation des enfants (15 %).

En revanche, les interactions avec les gens au travail (20 %) sont moins fréquemment des sources de stress depuis le début de la pandémie. Il en est de même pour les déplacements entre la maison et le travail (12 %), dont l’impact en terme de stress a fortement diminué.

Lorsqu’on s’intéresse aux diagnostics, on s’aperçoit que près d’un participant sur cinq (18 %) a un problème de santé mentale diagnostiqué, comme la dépression ou l’anxiété. Ces participants diagnostiqués ont plus tendance (44 %) que la moyenne (18 %) à déclarer une santé mentale généralement mauvaise au cours de l’année écoulée.

Les participants qui estiment que leur régime de soins de santé ne répond pas à leurs besoins (44 %), et ceux qui ne sont pas satisfaits de leur travail (40 %), sont aussi plus nombreux à déclarer une mauvaise santé mentale que la moyenne des participants.