Les préoccupations financières ont un impact sur la qualité du sommeil d’une bonne partie des Québécois, selon un sondage.
L’anxiété financière produit des conséquences négatives de jour comme de nuit, aussi bien sur la productivité au travail que sur la qualité du sommeil.
Parmi les Québécois pour qui le stress financier est resté stable ou a augmenté au cours des 12 derniers mois, cela a eu pour effet de les empêcher de dormir, soir souvent soit à l’occasion, indique un sondage de l’Institut de la planification financière.
Le stress financier perturbe aussi les journées de travail. Ainsi, un Québécois sur cinq (21 %) affirme avoir déjà utilisé du temps de travail pour gérer ses problèmes financiers
Un Québécois sur quatre (25 %) déclare également que ses problèmes financiers l’a déjà poussé à chercher un emploi additionnel ou à faire des heures supplémentaires.
Et ils sont aussi nombreux (25 %) à avoir déjà envisagé de changer d’emploi principalement pour des raisons financières.
Le même sondage relève que plus de huit travailleurs sur dix (82 %) seraient intéressés à bénéficier de formations ou de consultations avec un planificateur financier, si cela était offert par leur employeur dans le programme d’aide aux employés (PAE).
Les répondants qui ont bâti leur plan avec l’aide d’un planificateur financier sont plus nombreux à ne pas avoir vécu de changement sur leur niveau de stress au cours des 12 derniers mois (57 %), par rapport aux personnes sans plan financier (42 %).
Le sondage a été mené sur Internet du 18 au 24 octobre 2024 auprès de 1 027 répondants âgés de 18 ans et plus.