Homme stressé parle au téléphone du bureau

Le travail est la deuxième cause de stress des employés canadiens, selon une récente enquête.

Les Canadiens sont bien plus stressés par leur travail que ne le sont les Américains.

Si leurs finances et le paiement de leurs factures est la première cause (61,9 %) du stress des Canadiens, le travail arrive en seconde position, rapporte un sondage mené par la firme Compare The Market.

Près d’un Canadien sur deux (46 %) considère que son travail est une cause importante de stress. C’est bien plus que nos voisins américains, qui ne sont qu’un sur trois (33,3 %) à faire le même constat.

La famille est la troisième source de stress des Canadiens (33,3 %), alors que la crainte d’une maladie ou d’une blessure chronique ne stresse qu’un Canadien sur cinq (18,5 %), et que la possibilité d’être victime d’un syndrome de stress post-traumatique touche un Canadien sur huit (12,5 %).

Les femmes davantage stressées

Les Canadiennes ne sont plus à risque d’être stressées que leurs concitoyens masculins. En effet, au pays, près de 10 % des hommes disent n’être jamais stressés, alors que c’est le cas de seulement 3 % des femmes.

En particulier, au Canada, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’être stressées par leur travail, par leurs finances, et par leurs familles. Par contre, les Canadiens craignent davantage la survenue d’une maladie ou d’une blessure chronique.

Des formes variées de gestion du stress

Au Canada, les personnes stressées disent gérer leur stress d’abord en pratiquant la lecture, en regardant la télévision, ou en s’engageant dans une forme de loisir (27,5 %). Presque autant (25 %) font de l’exercice pour diminuer leur stress.

Mais surtout, plus d’un Canadien sur cinq gère son stress d’une manière qu’on peut qualifier de préoccupante. En effet, 10 % des Canadiens affirment ne rien faire pour gérer leur stress, tandis que 11,5 % disent se suralimenter pour faire face à une accumulation de stress. Les Canadiennes sont plus susceptibles de se suralimenter en réaction au stress, alors que les hommes tendent davantage à faire de l’exercice.