Le travail est le principal facteur qui impacte la santé mentale des employés, selon une nouvelle étude.
L’influence du milieu de travail et de la hiérarchie est bien plus important que ce que les patrons et les gestionnaires peuvent eux-mêmes imaginer.
Une large majorité de travailleurs (60 %) répartis dans dix pays affirment que leur travail est le principal facteur influençant leur santé mentale, rapporte un sondage mené par UKG, une firme américaine de services de gestion des ressources humaines.
L’impact du milieu de travail se reflète également lorsqu’on regarde quelles sont les personnes les plus influentes pour les travailleurs.
En effet, les gestionnaires ont autant d’impact (69 %) que les conjoints sur la santé mentale des travailleurs. C’est bien plus que les médecins (51 %) et que les thérapeutes (41 %).
Or, les dirigeants et les gestionnaires peuvent avoir un regard – trop?- optimiste sur cet impact. Si neuf DRH et gestionnaires sur dix croient que le travail dans leur entreprise a un impact positif sur la santé mentale des travailleurs, seule la moitié des employés sont d’accord.
Le tiers des travailleurs estime plutôt que leur gestionnaire ne reconnaît pas son impact sur le bien-être mental de son équipe. Et sept employés sur dix aimeraient que leur entreprise et leur gestionnaire en fasse plus pour soutenir leur santé mentale.
Ce lien entre santé mentale et travail explique que 81 % des employés donneraient la priorité à une bonne santé mentale plutôt qu’un emploi bien rémunéré. Les deux tiers (64 %) disent même être prêts à accepter une réduction de salaire pour un emploi qui soutient mieux leur santé mentale.
« Les employeurs peuvent être l’ancre de la stabilité de leur peuple en leur donnant le soutien et les ressources dont ils ont besoin – pas seulement ce dont nous pensons qu’ils ont besoin », illustre Dr Jarik Conrad, le directeur exécutif du Workforce Institute chez UKG.