Plus d’un Canadien sur deux se dit prêt à utiliser des services de conseil en santé mentale si son lieu de travail les offrait sur place et sans frais. 

La perspective de recevoir des conseils en santé mentale sur le lieu de travail convainc de plus en plus de Canadiens.

Plus de la moitié (54 %) des travailleurs canadiens affirment qu’ils seraient plus enclins à utiliser les services de conseil si leur lieu de travail les offrait sur place et gratuitement, selon un sondage mené par American Express Canada, relayé par HR Reporter.

Cet intérêt se manifeste de manière spectaculaire chez les plus jeunes, puisque ce sont 73 % des travailleurs âgés de 18 à 34 ans qui se disent prêts à utiliser de tels services de conseil en santé mentale.

Or, les deux tiers des personnes interrogées (63 %) indiquent que leur lieu de travail n’offre pas de services de conseil gratuits sur place. En l’absence de tels services, les travailleurs canadiens sont confrontés à plusieurs obstacles pour avoir accès à du soutien en santé mentale, tels que leurs dépenses personnelles (37 %), le temps à consacrer (32 %), le processus de recherche d’un conseiller (22 %), ainsi que la stigmatisation (16 %).

De manière générale, la préoccupation envers la santé mentale gagne en popularité. Ainsi, près des trois quarts des Canadiens (72 %) affirment que prendre soin de leur santé mentale est devenu une priorité, alors qu’ils étaient 68 % l’an passé.

Et ils sont nombreux à faire le lien entre leur santé mentale et leur travail, puisque trois travailleurs canadiens sur dix (30 %) disent se sentir fatigués. Et puis de la moitié d’entre eux (53 %) affirment avoir un sentiment négatif à l’égard du travail.