La précarité des revenus tirés de l’économie des petits boulots (Gig economy) a des conséquences négatives sur la santé et le bien-être des travailleurs.

Les personnes percevant des revenus précaires sont associés à une main d’oeuvre davantage malade, à des coûts de santé moins bien remboursés, et à des coûts supérieurs pour le consommateur.

C’est la conclusion d’une étude menée auprès de travailleurs américains, par des chercheurs du Centre des sciences médicales de l’Université du Texas à Houston, rapportée par Science Daily.

L’économie des petits boulots regroupe les emplois où les travailleurs sont payés à la pièce, à l’heure ou à la journée, par opposition au modèle de salariat classique.

Les personnes à revenus précaires présentent une détresse psychologique 50% supérieure à celle des travailleurs gagnant un salaire. Le même écart existe quant à la prévalence d’un mauvais état de santé.

Ces effets néfastes de l’économie des petits boulots sont aggravés pour les femmes, les personnes ne disposant pas de diplôme universitaire, les travailleurs pauvres, les travailleurs noirs et hispaniques, de même que les travailleurs autres que les cols blancs.

Ces résultats dépendent de données antérieures à la pandémie. Cependant, les chercheurs croient que les travailleurs de l’ère Covid verront probablement une augmentation encore plus importante de leur mauvaise santé générale et de leur détresse psychologique.

Or, une des conséquences de ce phénomène consistera en une augmentation du fardeau des soins de santé non remboursés. Les soins non assurés portant sur des maladies chroniques s’alourdiront, au détriment des travailleurs précaires, préviennent-ils.