Les travailleurs souffrant de douleurs chroniques obtiennent le pire score de santé mentale, tel que mesuré par Telus Santé.

Un travailleur canadien sur quatre (24 %) souffre de douleurs chroniques, avec des conséquences importantes sur leur santé mentale et leur productivité.

Les travailleurs concernés ont une santé mentale bien plus précaire que les autres. Leur score de santé mentale (56,9) est un des pires parmi les populations observées par le rapport mensuel de Telus Santé, bien loin de l’indice moyen constaté en décembre soit 63,8.

Globalement, le rapport Telus Santé montre une amélioration de l’indice de santé mentale en décembre, passé de 63,1 à 63,8 en un mois.

Pour les travailleurs souffrant de douleurs chroniques, les répercussions se font également sentir en matière de productivité, puisqu’ils perdent près de 45 jours de productivité par année. Les travailleurs qui ne souffrent pas de douleurs chroniques perdent 39 jours de travail par année en moyenne.

Cet écart peut sembler modeste. Cependant, lorsque leurs douleurs chroniques ne sont pas gérées, les travailleurs perdent 13 jours de productivité de plus, soit 52 jours de travail par an. Cela représente donc un jour de productivité perdue pour chaque mois de l’année, comparativement à la moyenne des travailleurs.

Or, un travailleur sur six (17 %) ne croit pas que sa douleur est gérée efficacement. Ces employés obtiennent le score de santé mentale le plus bas (44,9), qui s’apparente à un niveau élevé de détresse mentale. Les femmes sont 50 % plus susceptibles que les hommes de penser que leurs douleurs ne sont pas gérées efficacement.

Cela explique que près de des trois quarts des répondants (74 %) déclarent travailler malgré la douleur.

À l’inverse, les travailleurs dont les douleurs chroniques sont gérées efficacement obtiennent un score de santé mental (63,6) équivalent à la moyenne de l’ensemble des travailleurs canadiens.

Les moyens de gérer la douleur sont respectivement les médicaments en vente libre (49 %), les médicaments d’ordonnance (36 %), la massothérapie ou la thérapie par le chaud ou le froid (28 %), la physiothérapie 25 %), la méditation (15 %) et l’acupuncture (10 %).

La moitié des répondant (53 %)déclarent gérer efficacement leur douleur, tandis que 30 % se disent incertains d’y arriver (30 %), et que 17 % déclarent ne pas y parvenir.