Les travailleurs canadiens s’attendent à obtenir des formes variées de soutien de la part de leur employeur, sans toutefois les obtenir, surtout ceux qui en ont le plus besoin.

Les employeurs ne parviennent pas à répondre à la variété des besoins des employés, rapporte une enquête de Mercer menée auprès de 1 000 travailleurs canadiens.

Pourtant, une part importante des employés s’inquiètent pour leur santé, et se sentent démunis en matière de soins de santé. Ainsi, la moitié (49 %) des employés se sentent stressés dans la vie de tous les jours. C’est même le cas des deux tiers (63 %) des employés de la génération Z, et de 76 % des personnes qui se disent en mauvaise santé.

Les plus démunis financièrement doutent même d’avoir les moyens de se soigner. Les personnes dont le revenu est inférieur à la médiane sont deux fois plus susceptibles de ne pas être convaincu  de pouvoir se payer des soins de santé.

Or, les employés canadiens s’attendent à obtenir du soutien dans des domaines, que nombre d’employeurs semblent ignorer. Alors que plus du tiers (37 %) des employés cherchent des services ciblés pour les aider à résoudre des problèmes de santé mentale, pour eux-mêmes comme pour leurs enfants, seuls 21 % ont accès un tel soutien de la part de leur employeur.

De la même manière, près de la moitié (44 %) des travailleurs considèrent que l’accès à des tests génétiques révélant des risques pour la santé serait utile… mais seulement 18 % ont effectivement accès à de tels tests génétiques par leur employeur.