Les parents d’adolescents confrontés à des problèmes de santé mentale ont besoin d’un soutien accru de la part de leur employeur, avance une enquête.

Plus de la moitié (55 %) des parents américains qui travaillent disent ne pas recevoir suffisamment de soutien de la part de leur employeur alors qu’ils doivent s’occuper des besoins de santé mentale de leurs adolescents, indique un nouveau sondage réalisé par Economist Impact et Cigna Corp.

L’enquête, qui a interrogé 1 100 parents qui travaillent, a révélé que près d’un cinquième (18 %) d’entre eux ont déclaré que l’état émotionnel de leur adolescent a un impact négatif sur leur performance professionnelle et leur productivité, tandis que 14 % ont déclaré avoir quitté le marché du travail pour s’occuper de leurs enfants.

Les personnes interrogées ont déclaré que les principaux obstacles à l’obtention d’une aide pour les problèmes de santé mentale de leur adolescent sont la difficulté à trouver un prestataire de santé mentale de confiance (64 %), les retards ou les longs délais d’attente (63 %) et les difficultés à payer les services de santé mentale (57 %).

Environ 80 % des répondants ont déclaré que la pandémie de coronavirus a eu un impact négatif sur la santé mentale de leurs enfants adolescents, notamment des niveaux nouveaux ou accrus d’anxiété, de dépression, de problèmes de comportement et d’interactions sociales.

Les parents qui travaillent ont déclaré que les problèmes de santé mentale de leurs adolescents entraînent également un stress accru sur le plan financier (33 %), des effets négatifs sur leur propre santé mentale (31 %) et une tension accrue avec leur conjoint ou partenaire (24 %).

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.