La plupart des travailleurs préfèrent parler de leur santé mentale à un robot plutôt qu’à leur gestionnaire.

C’est un des enseignements d’un sondage réalisé par Workplace Intelligence et Oracle auprès de travailleurs du monde entier, relayé par WeForum.

Ainsi, 68 % d’entre eux choisiraient de confier leurs problèmes de santé mentale à un système robotisé, plutôt qu’à leur gestionnaire. Ce choix s’explique en majorité (64 %) par le fait que les robots ou les robots conversationnels sont dénués de jugement. Les travailleurs peuvent donc rechercher des informations auprès d’eux sans exposer leurs difficultés à leurs collègues et à leurs supérieurs hiérarchiques.

De plus, les robots sont disponibles en permanence. Ils peuvent donc être joints en pleine nuit, si une crise d’anxiété survient ou si un stress important se manifeste.

Le robot peut guider l’appelant vers les ressources adaptées à sa situation, que ce soit des conseils ou les coordonnées d’un professionnel.

L’intelligence artificielle, employée par ces robots, est déjà utilisée pour soutenir la santé mentale des travailleurs. Les applications de santé mentale et de thérapie virtuelle, déployées auprès d’employés, s’appuient sur l’intelligence artificielle.

Cependant, les robots connaissent des limites que seuls les humains peuvent encore franchir: par exemple, diagnostiquer des maladies mentales.