Une femme fait sa comptabilité
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La moitié des dirigeants d’entreprises considèrent que le stress financier empêche le personnel de première ligne de travailler de son mieux.

Près de la moitié (49 %) des cadres dirigeants déclarent que le stress financier empêche souvent ou très souvent leurs employés de première ligne de donner le meilleur d’eux-mêmes, selon une nouvelle enquête de Dayforce.

L’enquête, qui a interrogé plus de 6 900 travailleurs, cadres et dirigeants d’entreprises employant des travailleurs de première ligne dans le monde entier, a révélé que 62 % des travailleurs et des cadres ont déclaré être d’accord avec le fait que les dirigeants de l’entreprise comprennent les défis auxquels sont confrontés les travailleurs de première ligne au sein de leur organisation.

En effet, environ trois quarts des cadres (76 %) et des travailleurs (72 %) ont déclaré que les employés sont au moins modérément appréciés par leur employeur. Environ la moitié des cadres (52 %) et des employés (49 %) ont indiqué que l’appréciation avait augmenté depuis que la pandémie de coronavirus avait commencé à s’atténuer, en mai 2023. Cela dit, les cadres sont 22 % plus susceptibles que les gestionnaires et 17 % plus susceptibles que les travailleurs de première ligne de dire qu’ils se sentent appréciés par leur employeur.

Une majorité (83 %) de cadres sont d’accord pour dire que les employés de leur organisation sont payés équitablement pour le travail qu’ils font, soit 21 % de plus que les gestionnaires et 19 % de plus que les travailleurs de première ligne.

Cependant, lorsqu’on leur a posé la question, les répondants qui sont des travailleurs de première ligne et des gestionnaires ont cité une rémunération plus élevée (54 % et 55 %, respectivement) comme étant la première façon dont leur employeur pourrait leur donner le sentiment d’être appréciés, suivie de l’augmentation du nombre de jours de congé ou de maladie payés (40 % et 38 %), de la mise en place ou de l’amélioration des prestations de santé (35 % et 34 %), d’une plus grande flexibilité (30 % et 34 %), d’un plus grand nombre d’opportunités de développement de carrière (31 % et 36 %), de la mise en place ou de l’amélioration des prestations de santé mentale (29 % et 31 %) et de la mise en place ou de l’amélioration des régimes d’épargne-retraite en entreprise (30 % et 31 %).

Sept travailleurs de première ligne sur dix (71 %) ont exprimé un degré élevé ou modéré d’attachement à leur employeur, contre 90 % des cadres interrogés. Notamment, une majorité de cadres (89 %) et de travailleurs (86 %) ont déclaré qu’ils envisageraient de quitter leur emploi actuel pour un emploi offrant de meilleurs horaires.

En outre, près des deux tiers (65 %) des travailleurs ont indiqué qu’ils souhaitaient progresser au sein de leur entreprise. Lorsqu’on leur a demandé dans quelle mesure ils pensaient que les compétences requises dans leur entreprise évolueraient au cours des trois prochaines années, 72 % des personnes interrogées ont répondu qu’elles pensaient que l’évolution serait modérée ou importante.

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.