Depuis le 1er janvier, les employés de Manuvie peuvent recevoir jusqu’à 10 000 $ par année et par personne en prestations pour payer des frais liés à des services en santé mentale.

Auparavant, les employés de l’assureur pouvaient réclamer un montant maximum de 1000 $ par année selon le niveau de protection choisi pour toute combinaison de services professionnels, incluant les services de santé mentale.

Suite à un examen de son programme d’avantages sociaux, qui a permis de conclure que les employés voulaient recevoir plus de soutien en matière de santé mentale, Manuvie a décidé de séparer les praticiens de la santé psychologique des autres praticiens, comme les physiothérapeutes. Cette nouvelle structure, soutient l’assureur, offre davantage d’options aux employés.

« Les frais de consultation d’un spécialiste de la santé mentale peuvent empêcher les gens d’aller chercher du soutien », affirme Stephani Kingsmill, vice-présidente directrice, Ressources humaines à Manuvie. « En offrant de meilleures prestations, nous avons levé l’obstacle financier empêchant nos employés d’obtenir du soutien à long terme en matière de santé mentale au moment où ils en ont besoin et dans la forme requise. »

Des besoins criants

Les troubles de santé mentale sont la principale cause d’invalidité chez les employés de Manuvie et sont liés à 35 % des demandes de prestations d’invalidité de courte durée et 44 % de celles de longue durée.

Le Conference Board du Canada estime qu’un meilleur traitement de la dépression chez les travailleurs canadiens pourrait faire progresser l’économie canadienne d’au moins 32,3 milliards de dollars par an, alors qu’un meilleur traitement de l’anxiété pourrait dynamiser l’économie de quelque 17,3 milliards de dollars par an.

En 2012, 122 900 professionnels œuvrant dans les secteurs des finances, de l’assurance et de l’immobilier ont eu besoin de soins de santé mentale, mais les besoins de presque 18 % d’entre eux n’ont pas été comblés.