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Les employeurs ne devrait pas adopter une approche unique en matière de soutien à la santé mentale, pointe une étude.

Les travailleurs ne recherchent pas tous la même forme d’aide pour répondre à leurs besoins en santé mentale, montre une étude de MetaBrain Labs.

Les hommes (64 %) sont beaucoup plus susceptibles que les femmes (37 %) de se tourner vers des coachs et des mentors pour faire face à des difficultés émotionnelles ou mentales, selon l’enquête menée auprès de plus de 1 000 travailleurs aux États-Unis, au Canada et en Europe.

De leur côté, les femmes (55 %) sont davantage portées que les hommes (45 %) à se tourner vers la pleine conscience et la méditation. Plus de la moitié d’entre elles (53 %) préfèrent aussi la thérapie avec un psychologue ou un psychiatre, alors que les hommes sont moins nombreux (47 %) à privilégier ce recours, rapporte HR Reporter.

Par ailleurs, les jeunes travailleurs préfèrent le soutien provenant de coachs et de mentors. C’est le cas de 31 % des 18-24 ans, tandis que les 55 ans et plus ne sont que 7 % à être de cet avis.

Par contre, le recours la pleine conscience soit la méditation est privilégiée par les 25-34 ans  (26 %) et les 35-44 ans (22 %).

L’étude regrette une tendance avoir recours au soutien santé mental une fois que le travailleur est en situation de crise. Les organisations devraient donner l’exemple, expliquer les raisons pour lesquelles les services en santé mentale sont disponibles, et encourager leur personnel à les utiliser en particulier lorsqu’ils ne sont pas en crise. Les employeurs devraient souligner l’importance qu’elles accordent au bien-être émotionnel et mental de leurs employés, en tout temps, et pas seulement durant les crises.