Un programme complet de soutien en santé mentale peut être décisif pour attirer la main d’oeuvre, selon un sondage.
Un employé sur trois affirme être prêt à quitter son employeur actuel pour rejoindre une organisation qui offre un programme plus complet de soutien en santé mentale, indique un sondage mené par GreenShield.
Les travailleurs les plus jeunes et les groupes marginalisés sont les plus susceptibles de prendre une telle décision. En effet, la proportion est de 63 % chez les employés de 18 à 24 ans, et de 57 % parmi les personnes issues de la communauté LGBTQ2S+.
Cet intérêt pour un programme complet de soutien en santé mentale peut s’expliquer par le fait que deux employés sur trois (67 %) ont été aux prises avec un problème de santé mentale au cours des 12 derniers mois. Les problèmes les plus fréquents étaient le stress et l’anxiété.
Si les employés sont sensibles à obtenir un programme plus complet en soutien à la santé mentale, ils mettent de l’avant que la confidentialité est le facteur le plus important (85 %) quand ils ont recours à ce type de services. Une autre grande préoccupation (62 %) est que le thérapeute doit comprendre leur culture, leur langage ou leur religion. Ce souci est partagé par 71 % des travailleurs âgés de 18 à 24 ans.
Par ailleurs, les trois-quarts des travailleurs (75 %) souhaitent pouvoir accéder plus facilement aux professionnels de la santé et disposer de procédures de réclamation simplifiées. Ils déclarent en avoir assez des processus complexes.
« Les problèmes de santé mentale prennent de l’ampleur et, parallèlement, on s’attend à ce que les employeurs prennent davantage les choses en main. Non seulement il faut offrir des programmes de soutien, mais encore faut-il qu’ils soient accessibles, confidentiels et adaptés à la culture, en réponse aux besoins diversifiés des effectifs d’aujourd’hui », commente Zahid Salman, président et chef de la direction de GreenShield.