Les femmes peines à combler l’écart de revenus d’épargne avec les hommes, ce qui leur cause d’importantes inquiétudes en matière de financement de leur retraite. 

Les femmes sont bien plus nombreuses que les hommes à s’inquiéter de manquer de revenus à la retraite.

Sept Québécoises sur dix (69 %) redoutent de manquer de revenus à la retraite, soit un pourcentage nettement plus élevé que celui des hommes (56 %), selon un sondage réalisé pour la Chambre de la sécurité financière (CSF) et ÉducÉpargne en collaboration avec Léger et l’Institut national de recherche scientifique (INRS).

Elles sont même 58 % à craindre de ne pas pouvoir se payer les soins nécessaires pour conserver leur autonomie. Là aussi, le score est sensiblement supérieur à celui des hommes (49 %).

Cette préoccupation atteint même 74 % des femmes qui gagnent un revenu moyen, alors que les hommes percevant le même niveau de revenus sont là aussi nettement moins nombreux à être concernés (59 %).

Hormis la différence de salaire, les Québécoises peinent davantage à épargner pour la retraite. Elles sont 21 % dans ce cette situation, comparativement à 16 % des hommes.

L’écart de revenus peut expliquer la différence d’épargne. En effet, 60 % des femmes déclarent percevoir un salaire inférieur à celui de leur conjoint. Pourtant, près de la moitié des ménages (43 %) partagent les dépenses familiales à parts égales ou proportionnellement à leurs revenus respectifs.

Parallèlement, les femmes se sentent moins confiantes dans leurs compétences en matière financière, comparativement aux hommes. Elles ne sont que 33 % à se dire compétentes en matière d’épargne et de placement, contre 50 % des hommes.