Investir en santé mentale
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La grande majorité des Canadiens (79 %) utiliseraient davantage les services de santé mentale si le coût n’était pas un enjeu, selon une enquête.

Près des deux tiers (62 %) des employés canadiens ont rarement ou jamais recours à des services de santé mentale et plus des trois quarts (79 %) affirment qu’ils auraient recours à ces services au moins deux fois par année si le coût n’était pas un facteur, selon un nouveau sondage réalisé par Humi.

L’enquête, qui a interrogé près de 650 employés, a révélé qu’environ un quart d’entre eux aspiraient à accéder à des services de santé mentale sur une base mensuelle (25 %) ou bihebdomadaire (22 %). Par ailleurs, six employés sur dix (61 %) ont déclaré ne pas dépenser d’argent pour des services de santé mentale, tandis que 11 % ont déclaré dépenser jusqu’à 2 500 $ par an, 7 % jusqu’à 1 000 $ par an, 8 % jusqu’à 500 $ par an et 6 % jusqu’à 250 $ par an.

Près de la moitié (43 %) des répondants ont déclaré ne pas avoir les moyens d’accéder aux services de santé mentale aussi souvent qu’ils en ont besoin. Un quart d’entre eux (24 %) estiment qu’ils peuvent se permettre d’accéder à des services de santé mentale aussi souvent qu’ils en ont besoin s’ils bénéficient d’une couverture sociale, ce chiffre tombant à 6 % chez ceux qui ne bénéficient pas d’une telle couverture.

Un salarié canadien sur quatre a déclaré compter sur les avantages sociaux de son employeur pour s’offrir des services de santé mentale ; toutefois, la fréquence à laquelle il peut accéder à ces services est déterminée par son régime d’avantages sociaux, et non par ses besoins.

« Les prestations de santé mentale doivent être abordées différemment des soins de la vue et des soins dentaires, car de nombreuses personnes ont besoin d’y accéder plus fréquemment qu’à l’occasion d’un bilan de santé annuel », commente Courtney Lee, vice-présidente des ressources humaines chez Humi, par communiqué. « Nous invitons les employeurs à s’éloigner d’une approche unique et à développer des initiatives visant à soutenir le bien-être des employés. »

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.