Photo: 123RF

Les travailleurs sont confrontés à des sources de stress différentes d’avant la pandémie, relève le sondage Benefits Canada sur les soins de santé.

Le niveau de stress des travailleurs est à la hausse, mais ce sont avant tout les causes de ce stress qui ont largement évolué durant la pandémie.

Le tiers des participants (35 %) relèvent un niveau de stress élevé ou extrêmement élevé au cours des trois derniers mois, indique le sondage Benefits Canada sur les soins de santé. C’est bien plus que l’an passé (30 %). Mais ce score n’est pas anormalement élevé, puisque le pourcentage s’élevait à 33 % en 2018.

Ce qui a bien changé, ce sont les sources de ce stress. Les finances personnelles restent le premier facteur de stress pour 36 % des participants, mais ce chiffre est en recul comparativement à l’an passé (39 %): le sondage 2020 avait été réalisé alors que la pandémie débutait à peine. Cette année, la charge de travail comme source de stress demeure au même niveau (34 %).

Par contre, les relations personnelles et les préoccupations relatives à la santé (personnelle ou celle de la famille) arrivent ex-aequo en troisième place des sources de stress. Or, l’an passé, les relations personnelles étaient le cinquième facteur de stress (23 %)… et les préoccupations relatives à la santé n’apparaissaient pas dans les cinq sources principales de stress.

Au total, ce sont 21 % des participants qui ont reçu un diagnostic de problème de santé mentale, selon le sondage Benefits Canada sur les soins de santé. C’est approximativement équivalent au niveau constaté en 2020 avant la pandémie (20 %). Les jeunes participants sont plus susceptibles de signaler un problème de santé mentale (26 %), alors que les 55 à 64 ans ans reçoivent moins souvent ce diagnostic (15 %). L’écart est identique entre les femmes (26 %) et les hommes (15 %).

Enfin, les participants ont davantage de probabilité de connaître des niveaux de stress élevés ou extrêmement élevés au cours des trois derniers mois, quand ils sont en mauvaise santé (61 %), insatisfaits au travail (49 %), s’occupent d’enfants (46 %), ou sont âgés de 18 à 34 ans (42 %).