Le quart des Canadiens déclarent que leur situation financière leur cause beaucoup de stress, selon un nouveau sondage.

Le renchérissement du coût de la vie, les taux d’intérêt élevés et le ralentissement économique mettent les travailleurs canadiens dans des situations très diverses, entre d’un côté ceux qui subissent un haut niveau de stress face à leur situation financière, et de l’autre côté d’autres travailleurs bien plus confiants.

Un travailleur sur quatre déclare que sa situation financière lui procure beaucoup de stress, rapporte un sondage de la Banque Scotia. Et si les Canadiens sont moins nombreux à se préoccuper de leurs finances, ceux qui le font consacrent en moyenne plus de temps par rapport à la même période un an plutôt.

Pour ces Canadiens stressés par leurs finances, la priorité est surtout de payer leurs dépenses quotidiennes (50 %), de rembourser leurs dettes (40 %), et d’épargner pour constituer un fond d’urgence (40 %).

Il est notable de constater que ce sont les Québécois qui se sentent le moins stressés par leurs finances (14 %), tandis que les Ontariens sont ceux dont le sommeil est le plus troublé par les préoccupations financières (35 %).

À l’inverse, près d’un Canadien sur quatre (23 %) s’attend à ce que sa situation financière personnelle s’améliore au cours des six prochains mois. Une proportion équivalente a toujours l’intention de faire des cotisations d’épargne quelle que soit sa situation d’endettement.

Parmi les plus confiants, les membres de la génération Z (50 %) sont quatre fois plus nombreux que les baby-boomers (12 %) à penser que leur situation financière s’améliorera au cours des six mois à venir.