L’épargne-retraite est au centre de la stratégie des employeurs canadiens en matière de bien-être des travailleurs, selon un rapport.
Les employeurs canadiens mettent l’épargne-retraite au centre de leur réponse aux attentes des travailleurs, mais beaucoup de travail reste à accomplir.
Alors que les employés canadiens sont préoccupés par l’inflation et par l’instabilité des marchés financiers, les organisations cherchent non seulement à répondre à ces attentes, mais aussi à attirer et à fidéliser les travailleurs.
C’est ainsi que l’épargne-retraite et les possibilités d’investissement sont la priorité de 92 % des entreprises, pour lesquelles il s’agit d’un pilier du bien-être financier, indique le rapport sur les tendances de la main-d’œuvre canadienne 2025 de Gallagher, relayé par Conseiller.
Ce rapport est basé sur un sondage effectué entre mars et avril 2025 auprès de 546 organisations canadiennes de différentes tailles et issues de 19 secteurs d’activité économique.
Quatre employeurs sur dix (40 %) affirment que le bien-être financier de leurs employés est devenu plus important en 2025.
Concrètement, huit employeurs sur dix (81 %) proposent un régime de retraite ou d’épargne collectif, à titre d’instrument de retraite plutôt que d’épargne. Il s’agit avant tout de régimes enregistrés d’épargne-retraite (36 %), ou de régimes de retraite à cotisations déterminées (33 %), et plus rarement de combinaisons d’un REER et d’un régime de participation différée aux bénéfices (12 %).
Des employeurs canadiens vont de l’avant pour davantage couvrir ou informer leurs employés. La moitié des employeurs (50 %) offrent des services de planification financière, soit huit points de plus que l’an passé. Ils sont un peu moins nombreux (42 %) à proposer des ressources en éducation financière.
L’adhésion obligatoire aux régimes de retraite progresse, passant de 39 % en 2024 à 42 % en 2025.
Aussi, les employés se voient offrir davantage d’options de retrait. En 2025, 15 % des employeurs autorisent les retraits sans restriction durant l’emploi, contre 11 % en 2024.
Dans certains domaines, les efforts des employeurs demeurent modestes. Des séances d’information sur les régimes de retraite sont proposées, le plus souvent annuellement (38 %), trimestriellement (5 %), et rarement mensuellement (1 %). Un employeur sur cinq (20 %) ne propose aucune séance d’information sur les régimes de retraite.
« De nombreux employeurs continuent de se heurter à une faible participation aux formations sur la retraite, à une mesure insuffisante de la préparation à la retraite et à des obstacles à la communication qui limitent l’efficacité de leurs régimes », pointe le rapport.