Les employeurs canadiens doivent concilier la nécessité d’innover et de répondre aux attentes de leurs travailleurs, selon un rapport d’ADP Canada.

En 2026, les priorités des employeurs canadiens consisteront à la fois à avancer en matière de transformation technologique et à répondre aux attentes des employés.

Or, les entreprises canadiennes font face à des lacunes importantes dans leurs réponses aux attentes des employés.

Des progrès sont effectués dès l’embauche. Moins de la moitié des employeurs estiment que leurs processus d’intégration et d’embauche sont très efficaces (46 % et 43 % respectivement), indique un rapport d’ADP Canada sur les tendances du monde du travail au Canada en 2026.

Toutefois, plus de la moitié des employeurs canadiens n’ont pas confiance en leur capacité à recueillir les commentaires de leurs effectifs et à accéder aux données pour comprendre ce qu’ils pensent. « Alors que les organisations se disputent les talents dans un marché du travail restreint, ces lacunes fondamentales ne sont pas sans conséquence », soutient le rapport.

Par ailleurs, la plupart (87 %) des entreprises canadiennes considèrent qu’elles sont responsables de soutenir le bien-être psychique de leur personnel. Cependant, moins de la moitié (46 %) offrent des avantages sociaux liés à la santé mentale; elles identifient les coûts connexes comme le principal obstacle.

Le rapport montre également que les employeurs recherchent avant tout une solide éthique du travail… mais qu’ils peinent à trouver cette compétence auprès des nouvelles recrues.

En matière technologique, 75 % des grandes entreprises canadiennes et 61 % des moyennes entreprises considèrent que l’IA est essentielle à la compétitivité. Mais, seulement 13 % et 5 % respectivement accordent la priorité à l’embauche axée sur les compétences en IA.

Et au moment d’utiliser l’IA, 80 % des entreprises canadiennes conviennent qu’il est important qu’un humain demeure dans la boucle, tandis que 64 % s’entendent pour dire qu’il faut cultiver un sentiment de confiance. « À mesure que l’innovation technologique s’installe, les entreprises canadiennes sont déterminées à faire en sorte que le travail demeure axé sur l’humain », constate le rapport.