
Des médicaments au traitement de l’obésité ou du diabète ont un potentiel pour traiter la consommation abusive d’alcool, selon une étude.
Des médicaments principalement utilisés pour traiter l’obésité et le diabète, pourraient contribuer à réguler les tendances addictives, notamment en matière de consommation excessive d’alcool.
Les hormones intestinales, notamment le peptide-1 de type glucagon (GLP-1) et le polypeptide insulinotrope dépendant du glucose (GIP) pourraient effectivement réduire la consommation d’alcool, ouvrant la voie à de nouveaux traitements possibles du trouble lié à la consommation d’alcool, selon une étude publiée dans Molecular Psychiatry par des chercheurs américains du National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA). Les résultats de ce travail mené par Joshua Reitz et Daniel B. Rosoff sont rapportés par Medical Xpress.
L’étude consistait en une analyse à grande échelle de données génétiques, afin d’explorer le potentiel de ces traitements comme outils thérapeutiques pour limiter la consommation excessive d’alcool et améliorer la santé du foie.
Cette étude n’a pas directement évalué les effets cliniques des médicaments à base de GLP-1 et de GIP. Cependant, elle suggère que les récepteurs ciblés par ces traitements jouent un rôle dans la consommation d’alcool.
Les personnes diagnostiquée avec un trouble lié à la consommation d’alcool présentent souvent d’autres troubles de santé mentale, comme la dépression et l’anxiété. Elles sont aussi à risque de développer une maladie du foie et d’autres problèmes de santé.