(Montréal)- Les actions du secteur de l’énergie ont remporté la palme en 2005
grâce à un bond de plus de 63 % et ce, malgré une baisse de 2,1 % au quatrième
trimestre. Le marché des actions canadiennes en a profité et a terminé l’année
avec un rendement de 24,1 %. C’est le principal facteur qui a permis aux fonds
équilibrés canadiens d’obtenir un rendement médian de 12 %, selon les résultats
du sondage trimestriel sur le rendement des fonds en gestion commune mené par
Mercer, Consultation en gestion de placements.

Par ailleurs, les actions canadiennes ont obtenu le meilleur rendement parmi
les grandes catégories d’actif, comme en témoigne le rendement annuel total
de l’indice composé S&P/TSX qui s’est établi à 24,1 %. Au quatrième trimestre
de 2005, il n’était que de 2,9 %. Dans l’ensemble, les gestionnaires de fonds
d’actions canadiennes sous gestion active ont fait bonne figure et réussissent
à suivre l’indice propulsé par le secteur de l’énergie. Dans l’ensemble, tous
les principaux indices de styles et de capitalisations ont enregistré des rendements
positifs élevés. Les titres de sociétés à grande capitalisation ont mieux fait
que ceux des sociétés à petite capitalisation.

Au cours de l’année dernière, les secteurs les plus performants ont été ceux
de l’énergie(63,4 %), des services publics(38,3 %)et des services financiers
(23,9 %), selon les indices S&P/TSX par secteur. Les secteurs de la technologie
de l’information(-15,8 %), des soins de santé(-2,7 %)et de la consommation
de base(-1,1 %)ont enregistré les pires résultats de l’année. Pour le trimestre
terminé en décembre 2005, les meilleurs secteurs ont été les matériaux(9,9
%), les services financiers(7,8 %)et les services publics(5,6 %). Les secteurs
les moins performants ont été ceux de la consommation de base(-7,2 %), des
services de télécommunication(-6,3 %)et, étonnamment, de l’énergie(-2,05
%).

Les actions internationales ont obtenu de bons résultats en 2005. Selon l’indice
MSCI EAEO, leur rendement s’est établi à 10,4 % pour l’année et à 4,6 % pour
le quatrième trimestre, soit la meilleure performance parmi les grandes catégories
d’actif pour ce trimestre. C’est en Extrême-Orient que les actions ont affiché
les rendements les plus élevés, soit 20,3 % pour l’année et 11,1 % pour le trimestre,
selon l’indice MSCI Extrême-Orient, grâce à la solide performance du Japon.
La vigueur du dollar canadien a continué d’avoir un impact sur le rendement
des titres étrangers. Pour l’année, le rendement médian des actions internationales
a été de 10,9 %, soit 0,5 % de plus que le total des rendements selon l’indice
MSCI EAEO.

Les actions américaines sont à la traîne des autres marchés des actions, avec
un rendement de 1,6 % pour l’année et de 2,5 % pour le trimestre, selon l’indice
S&P 500, en dollars canadiens. La force du dollar canadien a eu un impact sur
ce rendement pour les investisseurs canadiens, comme en témoigne l’indice S&P
500 du rendement annuel en dollars américains qui s’est établi à 4,9 %. Cependant,
au cours du quatrième trimestre, une baisse du dollar canadien a fait augmenter
le rendement en dollars US. Pour l’année, le rendement médian des actions américaines
a été de 3,8 %, soit 2,2 % de plus que le total des rendements selon l’indice
S&P 500.

Les obligations canadiennes ont affiché un rendement de 6,5 % en 2005, selon
l’indice obligataire universel Scotia Capitaux(SC), mais la meilleure performance
revient aux obligations à long terme avec un rendement de 13,8 %, selon l’indice
obligataire à long terme SC. À plus large échelle, les provinces ont enregistré
les meilleurs rendements, avec une hausse de 8,4 %, et les obligations canadiennes
ont présenté la pire fiche(+5,7 %). Enfin, le rendement médian de 6,5 % des
titres à revenu fixe pour l’année était égal au rendement de l’indice universel
SC.