Une approche distincte pour l’homme et la femme
Selon un récent sondage du Mouvement des caisses Desjardins, les hommes et les femmes ont différentes préoccupations lorsqu’il est question de planification financière.
Mené l’automne dernier auprès de 1 400 répondants (1 000 au Québec et 400 en Ontario) représentatif de la population adulte et composé d’un nombre égal de femmes et d’hommes, le sondage comportait une quarantaine de questions réparties selon des rubriques telles : l’aisance à discuter de planification financière avec un conseiller, l’importance accordée aux différents aspects de la planification financière ou la compréhension des termes qui s’y rapportent.
Même si l’écart moyen entre les réponses des femmes et des hommes est relativement faible (7 points), la tendance qui se dégage de l’enquête révèle une différence marquée dans l’approche; les femmes voient la planification financière comme un tout qui intègre le bien-être de leurs proches, alors que les hommes ont une approche par objectifs ciblés, plus compartimentée.
« Ce constat vient confirmer la justesse de notre orientation, qui favorise une approche personnalisée et à valeur ajoutée », a expliqué le vice-président Gestion des avoirs au Mouvement des caisses Desjardins, M. Eric Lemieux.
Les femmes plus soucieuses du bien-être des autres
Ainsi, les femmes se révèlent plus soucieuses du bien-être des autres et plus inquiètes que les hommes à l’idée de constituer un fardeau pour leurs proches. Elles sont davantage préoccupées que les hommes par le financement des études des enfants (+ 6 points), l’importance d’avoir un budget (+ 8 points) ou l’augmentation de la valeur des placements à court terme (+ 9 points). Elles sont aussi plus conscientisées que les hommes à l’importance d’avoir un testament notarié (+ 10 points) et un mandat en cas d’inaptitude (+ 13 points).
Les hommes visent davantage l’atteinte d’objectifs financiers
Quant aux hommes, leur approche ciblée se révèle notamment dans leur souci plus grand pour l’atteinte d’objectifs financiers (+ 6 points), pour les incidences fiscales de leurs décisions financières (+ 7 points) ou pour leur stratégie de planification de la retraite (+ 7 points). Les hommes sont également plus nombreux que les femmes à se déclarer seuls responsables des décisions qu’ils prennent (+ 9 points) et sont conséquemment moins enclins à demander conseil.
Le langage de la planification financière et de l’investissement paraît par ailleurs mieux connu des hommes. Ils sont plus familiers que les femmes avec des notions telles « le profil d’investisseur » (+ 17 points), « l’horizon de placement » (+ 6 points) ou la « valeur nette » (+ 8 points). Par contre le concept plus général « d’indépendance financière » est aussi bien compris par les femmes que par les hommes et les femmes sont plus nombreuses que les hommes à la désirer (+ 7 points).
« Ce sondage est un outil de plus qui pourra aider les conseillers en planification financière de Desjardins à mieux comprendre les membres, qu’il s’agisse de femmes ou d’hommes, et à mieux les accompagner vers la sécurité financière et celle de leurs proches », a ajouté M. Lemieux.