Selon une étude nationale menée récemment par Desjardins Sécurité financière, la proportion de travailleurs de 40 ans ou plus qui disposent d’un plan d’épargne en vue de la retraite est d’aussi peu que 53 %, alors qu’elle était de 62 % en 2006. Ce pourcentage est encore plus faible chez les travailleurs de 40 ans ou plus qui n’ont terminé que des études secondaires (42 %), ceux dont le revenu familial est de 50 000 $ ou moins et l’épargne personnelle, de 25 000 $ ou moins (27 %) et ceux qui considèrent leur état physique comme étant médiocre ou passable (21 %).

« Ces résultats sont décevants, mais ils ne sont pas surprenants, indique Monique Tremblay, première vice-présidente Épargne et Fonds distincts chez Desjardins Sécurité financière. Les gens nous disent qu’ils ne peuvent imaginer ce que sera leur vie dans 5 ou 10 ans, à plus forte raison dans 30 ou 40 ans! Notre défi consiste non seulement à leur communiquer un sentiment d’urgence, mais aussi à leur montrer qu’il peut être agréable et facile d’épargner en leur procurant des stratégies qu’ils sont en mesure d’utiliser dès aujourd’hui pour commencer à tracer leur voie vers une retraite confortable sur le plan financier. »

Ce sondage indique également que 28 % des travailleurs de 40 ans ou plus qui disposent d’un plan de gestion de leur épargne-retraite l’ont élaboré eux-mêmes. Bien que des tonnes d’informations financières soient disponibles aujourd’hui, on peut se demander si leur plan tient compte de tous les facteurs et de tous les risques qui peuvent avoir une influence sur le rendement et la durée de leur pécule, y compris les facteurs liés aux marchés (p. ex. : l’inflation), l’augmentation de l’espérance de vie et les coûts des soins de santé.

Au cours des années menant vers leur retraite, nombre de personnes croient qu’elles ont beaucoup de temps devant elles pour planifier et préparer leur vie après le travail. « Malheureusement, en raison de cette croyance, de nombreux Canadiens amorcent leur retraite sans disposer de l’épargne suffisante ni d’un plan indiquant non seulement la manière dont ils utiliseront leur épargne pour générer un revenu, mais également la façon dont ils paieront les soins coûteux dont ils pourraient avoir besoin pendant les dernières années de leur vie », ajoute Mme Tremblay.