Un tirelire sur des billets de banque de yen japonais
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Alors que les Japonais se sont traditionnellement fié aux régimes gouvernementaux pour financer leur retraite, un récent rapport officiel a provoqué une vague d’investissements dans des produits plus risqués.

Plus de la moitié des actifs des Japonais se retrouvent dans des comptes bancaires avec un taux d’intérêt anémique, rapporte The Wall Street Journal. À titre comparatif, les Américains investissent plus de la moitié de leurs actifs dans des produits tels les actions.

Un récent rapport a conseillé aux couples japonais de viser une épargne personnelle d’au moins 20 millions de yens (244 000 $ CAN) afin de financer une retraite de 30 ans. Ce chiffre est basé sur une rente mensuelle de 2 400 $, ce qui implique un manque à gagner d’environ 600 $ par mois.

Selon plusieurs sondages, la retraite serait maintenant l’un des principaux soucis des Japonais. Au mois de juin, les demandes pour des comptes équivalents aux CELI et aux REER ont doublé par rapport au mois précédent.

Beaucoup d’entreprises essaient de profiter de l’engouement. Par exemple, June Makes, une société qui promeut des condos à Tokyo pour des investisseurs individuels, a organisé un séminaire sur le thème : « Comment faire 20 millions de yens pour sa retraite ».

Certains craignent toutefois que la tendance ne soit pas durable. Une conseillère financière indépendante a expliqué que, par le passé, l’intérêt accru pour la retraite ne s’est concrétisé que par une petite augmentation du nombre d’investisseurs.

Une meilleure approche serait d’inclure la planification financière dans l’éducation des jeunes et d’en parler plus en famille.