Près de la moitié des Canadiens se sentent moins en sécurité sur le plan financier depuis le début de la pandémie de COVID-19, et c’est encore plus vrai chez les jeunes de 18 à 34 ans, selon un récent sondage de la Financière Sun Life.

Plus de la moitié des jeunes Canadiens sondés (55 %) indiquent avoir modifié leurs objectifs et leurs plans financier en raison de la pandémie. D’ailleurs, 29 % d’entre eux ont dû piger dans leurs économies pour traverser la crise. Plus fortement frappés par les répercussions de la pandémie, les jeunes de 18 à 34 ans sont 49 % à se sentir moins en sécurité sur le plan financier, comparativement à 45 % dans l’ensemble de la population.

Ces inquiétudes liées aux finances personnelles dégrade la santé mentale des Canadiens : 44 % des répondants ayant affirmé que la pandémie a eu une incidence sur leur santé mentale ont nommé le stress financier comme principal facteur.

Les personnes qui consultent un conseiller se sentiraient toutefois plus en sécurité du point de vue de la santé financière et de la santé mentale. Parmi ceux qui affirment que la pandémie a eu des répercussions négatives sur leur santé mentale, ceux qui consultent un conseiller (35 %) sont moins portés à nommer les soucis financiers comme principal facteur de stress. Chez ceux qui gèrent eux-mêmes leurs placements, cette proportion grimpe à 47 %.

Selon le sondage, 6 % des Canadiens ont commencé à consulter un conseiller depuis le début de la pandémie.

« Un important pourcentage de la population se sent en moins bonne sécurité financière en raison de la pandémie, explique Rowena Chan, présidente, Distribution Financière Sun Life Canada et vice-présidente principale, distribution. C’est important pour les gens d’avoir à leur disposition des solutions de santé, d’assurance et de gestion de patrimoine. »