RALUCA PETRESCU CFA, CAIA

Directrice, gestion des relations avec les clients institutionnels chez MFS

FRÉDÉRIC BELHUMEUR M.Sc., CFA

Directeur, ventes institutionnelles chez MFS

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Telus-Health

En tant que firme mondiale, MFS offre à son équipe des opportunités exceptionnelles d'entrer en contact avec des chercheurs et des investisseurs institutionnels de premier plan. Raluca Petrescu et Frédéric Belhumeur expliquent ce que cela signifie pour eux dans Têtes d’affiche.

Raluca Petrescu est directrice, gestion des relations avec les clients institutionnels chez MFS et agit à titre de personne-ressource principale pour les clients institutionnels. En communiquant le positionnement du portefeuille et les mises à jour sur les marchés et en contribuant à la stratégie de placement à long terme, elle bâtit des relations avec les clients fondées sur la confiance.

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre fonction?

Ma fonction se situe à l’intersection de la gestion des relations et des placements, ce qui la rend très intéressante. De plus, au quotidien, j’aime établir des partenariats à long terme avec les investisseurs institutionnels tels que des caisses de retraite, fonds de dotation et des fondations, qui rendent mon travail intellectuellement stimulant. J’aime également travailler avec l’excellente équipe de MFS dans le cadre de notre mandat, qui consiste à créer de la valeur à long terme en allouant le capital de façon responsable. En tant que gestionnaires actifs sur les marches publics, nous occupons un espace bien défini dans l’écosystème du placement et nous avons l’occasion de travailler avec des investisseurs institutionnels qui cherchent à résoudre des problèmes complexes.

Comment vous tenez-vous au courant des tendances du marché?

Dans une société mondiale de gestion d’actifs comme MFS, nous avons accès à de vastes sources de recherche à l’interne. De plus, nous échangeons régulièrement avec nos collègues impliqués dans les différentes places de marché à travers le globe, qui nous éclairent sur les tendances en matière de placement. Ce dialogue avec les investisseurs institutionnels se poursuit alors que je participe également à des conférences et à des événements sectoriels et je m’engage à poursuivre ma formation.

Quel est l’événement du marché qui vous a le plus appris?

J’ai commencé ma carrière en 2005, quelques années avant la crise financière mondiale. Cette crise et le marché haussier qui a suivi m’ont appris l’importance de la gestion active et de la connaissance des investissements que nous faisons. Ces éléments sont tout aussi importants maintenant, car nous connaissons des valorisations et une concentration extrêmes dans ce qui est en réalité un nouvel environnement macroéconomique. Chez MFS, la gestion du risque est un pilier essentiel de notre approche, et il n’a jamais été aussi important de porter une attention particulière au risque de chaque
placement que nous effectuons au nom de nos clients.

Quand avez-vous su que vous vouliez travailler dans le secteur des placements?

J’ai participé au Programme de gestion de portefeuille Kenneth Woods de l’Université Concordia, ce qui m’a permis de découvrir divers aspects de la gestion de portefeuille dans le monde réel, notamment l’expérience pratique de la gestion de fonds et les interactions avec les membres du secteur. J’ai rapidement réalisé que c’était un domaine dans lequel je voulais faire carrière, et je me suis inscrite au programme CFA lors de ma dernière année d’université. Depuis, j’ai travaillé dans le secteur des placements institutionnels, notamment à titre de gestionnaire de portefeuille à Montréal, puis à Londres, au RoyaumeUni, et je suis de retour à Montréal, où j’occupe un poste de gestion des relations. Ce qui m’a vraiment attiré dans ce domaine, c’est la qualité des personnes avec lesquelles nous interagissons quotidiennement ainsi que leur collaboration et leur transparence.

Quel est votre meilleur conseil à donner aux personnes qui commencent dans ce secteur?

Restez curieux et adaptable, car il s’agit d’un secteur dynamique, complexe et en constante évolution. N’arrêtez jamais d’apprendre et restez ouvert aux occasions. Il existe de nombreuses façons de faire évoluer votre carrière. L’important est d’être proactif et, surtout, de se concentrer sur ce que vous aimez.
 
Frédéric Belhumeur est directeur, ventes institutionnelles chez MFS. Il s’engage auprès de la communauté financière, échange des idées en continu avec différents investisseurs institutionnels dans l’optique de développer des solutions propres aux défis des promoteurs de régimes. Plutôt que de se concentrer sur les produits, il repère les défis et les objectifs des clients et travaille en partenariat avec eux pour leur proposer des solutions.

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre fonction?

Ce que j’aime le plus de mon rôle dans les ventes institutionnelles dans les marchés financiers, c’est l’occasion d’interagir avec des personnes de qualité provenant de divers secteurs. Il est exaltant de tirer parti du flux dynamique et de l’énergie des marchés pour ensuite les convertir en occasions exploitables pour nos clients. Chaque jour apporte de nouveaux défis et de nouvelles occasions, ce qui en fait une expérience incroyablement enrichissante. Les marchés financiers agissent comme un baromètre en temps réel de la confiance à l’égard de l’économie mondiale, et j’adore l’enthousiasme et la complexité qui en découlent.

Quels sont les avantages de travailler pour une société mondiale et comment vos clients en bénéficient-ils?

Le fait de travailler pour une société mondiale comme MFS offre des avantages incomparables, en particulier en ce qui concerne la collaboration et l’accès à un capital intellectuel inégalé ancré dans des capacités de recherche approfondie et partagé au moyen de diverses publications de leadership éclairé. Cela nous permet de faire le lien entre les divers marchés et catégories d’actifs, ce qui engendre des discussions enrichissantes qui remettent en question nos perspectives et renforcent nos convictions. Notre forte présence au Canada, améliore notre capacité à fournir des perspectives mondiales en phase avec la réalité des investisseurs institutionnels canadiens.

Les clients profitent de cette double perspective, car ils peuvent être sûrs que nous comprenons la dynamique des marchés locaux et mondiaux. Cette combinaison sans pareille nous permet de partager un capital intellectuel précieux ancré dans la réalité locale, comme le montrent nos articles de recherche, tels que L’argument en faveur d’une répartition stratégique dans les obligations de sociétés canadiennes. Nous voulons donner aux clients les moyens de prendre des décisions éclairées qui correspondent à leurs objectifs à long terme.

Raluca et moi sommes basés au bureau de MFS à Montréal, mais, dans le monde, nous pouvons compter sur plus de 2 200 collègues, dont plus de 60 au bureau de Toronto. Nous partageons tous le même engagement à allouer le capital de façon responsable pour nos clients.

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans ce secteur?

Ce qui m’attire dans ce secteur, c’est la communauté dynamique de professionnels et l’énergie qui imprègne les marchés financiers. Le retour d’information instantané que nous recevons nous permet d’évaluer rapidement l’humeur des marchés. L’incidence est immédiate et profonde. Cette nature en temps réel du secteur me motive et alimente ma passion pour la formation continue. C’est un contexte en constante évolution où mes décisions peuvent influer directement sur les résultats, ce qui rend mon travail à la fois stimulant et enrichissant.

Quel rôle le mentorat a-t-il joué dans votre carrière?

Le mentorat a été une pierre angulaire de mon parcours professionnel. Au début de ma carrière, en tant qu’analyste, puis gestionnaire de portefeuille, j’ai eu le privilège de gérer des actifs institutionnels aux côtés de dirigeants qui incarnaient l’intégrité et une vision à long terme des marchés. Ces dirigeants, mes mentors, ont non seulement façonné ma compréhension des stratégies de placement, mais ils m’ont aussi inculqué l’importance de l’intégrité. Maintenant que c’est à mon tour de rendre la pareille, j’ai le privilège d’enseigner les placements à temps partiel à l’École de science de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG-UQAM) et, en tant que mentor, je m’efforce de transmettre ces valeurs à la prochaine génération. Mon objectif est d’inspirer mes étudiants pour qu’ils deviennent ambitieux et motivés, mais toujours en gardant leur intégrité, leurs bonnes valeurs et leur engagement à changer les choses.

Quels sont les mots qui vous inspirent le plus?

« Chaque jour où vous détenez une action, c’est comme si vous l’achetiez de nouveau ». Cette perspective renforce l’idée que les placements ne sont pas statiques; ils nécessitent une évaluation constante des fondamentaux, du sentiment de marché et des niveaux d’évaluation. Elle souligne que les portefeuilles doivent refléter nos objectifs et nos croyances avec conviction et permettre à nos clients de réaliser des gains à long terme dans un contexte de perturbations à court terme en allouant le capital de façon responsable. Les opinions exprimées dans cet article sont celles des auteurs et peuvent changer à tout moment. Ces points de vue ne doivent pas être considérés comme des conseils en placement, des recommandations de titres ou une indication d’intention de négociation à l’égard de tout produit de placement de MFS.