
Moins d’un employeur canadien sur deux prévoit d’augmenter ses effectifs, selon un sondage.
Près de la moitié (46 %) des employeurs canadiens déclarent avoir des perspectives d’embauche négatives pour le reste de l’année 2025, contre 38 % l’année dernière, alors que la prudence économique s’installe, selon un nouveau sondage réalisé par Harris Poll pour le compte d’Express Services.
L’enquête, qui a interrogé 500 décideurs canadiens en matière d’embauche dans divers secteurs, a révélé que seulement 43 % des employeurs ont déclaré avoir l’intention d’agrandir leurs équipes au cours du second semestre, contre 49 % en 2024.
Parmi ceux qui continuent d’embaucher, les principales raisons invoquées sont la gestion d’une charge de travail plus importante (51 %), le remplacement des employés partis (42 %) et le pourvoi de postes nouvellement créés (35 %).
Dans le même temps, de plus en plus d’employeurs se préparent à des réductions d’effectifs. Un dixième (13 %) ont déclaré qu’ils prévoyaient de réduire leur personnel, contre 8 % l’année dernière, la réduction des coûts (67 %) étant citée comme la raison principale, suivie par l’adaptation aux changements de politique (30 %) et la baisse de la demande (25 %).
L’enquête a également révélé que les stratégies d’embauche évoluent. Les employeurs ont davantage tendance à se concentrer sur les postes de niveau intermédiaire (46 %), tandis que les embauches de débutants ont chuté de 56 % à 43 %. Les postes à temps plein restent la priorité pour la plupart des organisations (74 %), même si un quart d’entre elles ont déclaré avoir l’intention d’embaucher des travailleurs à temps partiel.
Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.