Plus de la moitié des organisations canadiennes prévoient d’embaucher en créant de nouveaux postes permanents au cours des six prochains mois, selon un sondage de Robert Half.

L’attraction de main d’oeuvre demeurera un défi en 2024 si on en croit les résultats d’un sondage mené par la firme Robert Half.

Plus de la moitié (54 %) des employeurs canadiens comptent créer de nouveaux postes permanents durant les six premiers mois de l’année 2024, alimentant leurs besoins en recrutement de main d’oeuvre. Cette proportion peut sembler étonnante au vu du ralentissement de l’économie canadienne, qui vient de connaître les premiers mois de croissance nulle voire négative de son produit intérieur brut (PIB).

Surtout, le taux d’employeurs prévoyant de créer de nouveaux postes permanents est supérieur à celui constaté un an plus tôt. En effet, ce sont 51 % des organisations qui songent à de telles créations, soit 3 % de moins qu’aujourd’hui.

Toutefois, les employeurs sont moins nombreux que l’an passé à envisager de pourvoir les postes vacants: seuls 40 % d’entre eux y pensent, alors qu’ils étaient 42 % l’an passé.

Maintenir l’engagement

Il demeure l’épineuse question de trouver les talents adéquats aux besoins de l’organisation. C’est que la grande majorité des entreprises (89 %) déclarent avoir de la difficulté à trouver des professionnels qualifiés. Et les deux tiers des organisations (64 %) rapportent avoir besoin de davantage de temps afin de pourvoir les postes ouverts, comparativement à l’an passé.

En 2024, les gestionnaires de ces organisations s’attendent à ce que ces difficultés de recrutement persistent. La majorité d’entre eux (53 %) prévoient de manquer de candidats possédant les compétences requises. Presque autant voient comme un défi leur capacité d’embaucher assez rapidement pour attirer les meilleurs talents (49 %). L’autre grand défi sera de répondre aux attentes salariales des candidats (48 %).

C’est pourquoi la plupart des gestionnaires (90 %) sont préoccupés du maintien en poste des meilleurs talents. Ils sont quasiment aussi nombreux (87 %) à se dire préoccupés par le maintien de la motivation et de l’engagement de leurs équipes.

« Bien que l’expansion des équipes soit une grande priorité pour les entreprises au cours de la nouvelle année, les gestionnaires doivent également se concentrer sur les besoins et le bien-être de leur personnel actuel, afin de favoriser la fidélisation et la productivité », commente David King, directeur général principal, Robert Half, Canada et Amérique du Sud, par communiqué. « Il est essentiel de faire des vérifications régulières de la rémunération et des avantages sociaux pour vous assurer de demeurer concurrentiel, et le fait d’offrir des avantages comme la flexibilité peut contribuer à réduire le roulement. »