
Les participants aux régimes de soins de santé souhaitent apporter des changements dans leur mode de vie pour améliorer différents aspects de leur santé, selon le sondage 2025 sur les soins de santé de Benefits Canada.
Les travailleurs canadiens sont quasiment unanimes: ils sont prêts à faire davantage pour améliorer leur santé de façon préventive.
La quasi-totalité (95 %) des participants au régime de soins de santé aimeraient apporter au
moins un changement dans leur mode de vie pour améliorer leur santé, indique le sondage 2025 sur les soins de santé de Benefits Canada.
L’exercice ou l’activité physique (50 %) est le changement le plus souhaité, devant le sommeil (41 %), une alimentation saine (39 %), la perte de poids (36 %), la gestion du stress (33 %) et l’amélioration de la santé mentale (28 %). D’autres changements sont cités, comme l’amélioration ou le développement des liens sociaux (16 %), la diminution de la consommation d’alcool (10 %), et la diminution de la consommation de drogues à usage récréatif (3 %).
Puisque cette demande de changement est motivé par le souci d’améliorer la santé, il peut être intéressant de rapprocher les résultats aux principales préoccupations des participants en matière de santé.
D’ailleurs, les trois quarts des participants sont préoccupés par au moins un aspect de leur santé. Chez les femmes, ce sont les problèmes de santé mentale (29 %), la douleur chronique (24 %) la maladie cardiaque (22 %), le diabète (20 %), l’arthrite (19 %) et l’obésité (18 %) qui sont les questions de santé les plus préoccupantes.
Parmi les hommes, la maladie cardiaque (26 %) vient en tête des préoccupations, devant les problèmes de santé mentale (21 %), le diabète (19 %), l’arthrite (16 %), la douleur chronique et l’obésité (13 % chacune).
Face à ces préoccupations, plus de deux participants sur cinq (44 %) considèrent qu’il est grand temps pour eux de consulter un médecin de famille, que ce soit pour une visite de contrôle – donc de manière préventive – ou pour un examen de diagnostic. Les hommes (49 %) sont plus susceptibles que les femmes (39 %) de partager ce point de vue.
Ce sont les participants à un régime qui n’ont pas de médecin de famille (70 %) qui sont les plus susceptibles de considérer qu’il est temps pour eux d’en consulter un. À l’inverse, 37 % des participants qui ont un médecin de famille estiment qu’ils ont besoin d’une visite.
Selon le rapport du sondage de Benefits Canada, le manque de temps constitue un obstacle important à l’adoption d’une démarche préventive quant à la santé des participants. L’employeur aurait ainsi un rôle à jouer pour répondre à leurs attentes.