Les employés qui ont le plus besoin des régimes d’avantages sociaux sont aussi ceux qui les comprennent le moins, selon le sondage 2025 sur les soins de santé de Benefits Canada.

Les employeurs ont beau croire à l’efficacité de leur communication sur leur régime d’avantages sociaux; elle ne rejoint pas ceux qui en ont le plus besoin.

Alors que 70 % des promoteurs estiment que leur organisation communique efficacement sur ce qui est couvert ou non par le régime d’avantages sociaux, seuls 53 % des participants estiment très bien ou extrêmement bien comprendre la couverture de leur régime, indique le sondage 2025 sur les soins de santé de Benefits Canada.

Si l’écart de 17 points ne paraît pas considérable, une analyse plus approfondie du sondage fournit des enseignements intéressants.

D’abord, les promoteurs de régime sont de plus en plus confiants sur l’efficacité de leur communication, puisque les 70 % qui montrent leur satisfaction représentent une nette augmentation par rapport à 58 % en 2024.

Aussi, la proportion de participants qui estiment comprendre la couverture de leur régime reste toujours bien en dessous de la proportion de 65 % observée en 2018. Certes, les 53 % actuels sont en hausse par rapport aux 47 % en 2024. Et 37 % des participants disent bien comprendre leur régime, ce qui, dans le sondage, n’est pas considéré comme une compréhension complète, comparativement à très bien ou extrêmement bien comprendre le régime.

Cependant, il reste un participant sur dix (10 %) qui dit ne pas comprendre la couverture de son régime d’avantages sociaux.

Si cette proportion paraît faible, elle passe à 28 % parmi les participants qui estiment que la qualité de leur régime est médiocre, et à 27 % parmi ceux qui estiment que leur régime ne répond pas à leurs besoins.

La non-compréhension influence donc fortement la perception des participants quant à l’efficacité du régime d’avantages sociaux.

Cette non-compréhension est aussi liée à une mauvaise santé. En effet, la non-compréhension atteint 21 % parmi les personnes en mauvaise santé en milieu de travail, 19 % parmi ceux qui sont mauvais santé physique, et 18 % chez ceux qui ont une mauvaise santé mentale… c’est-à-dire les personnes qui ont le plus besoin du régime d’avantages sociaux.

Le rapport suggère que les moyens numériques actuels pourraient permettre de mieux informer les participants sur leur régime d’avantages sociaux, en leur communiquant l’information au bon moment.