La nouvelle génération de travailleurs renonce à établir des relations et un réseau, se privant d’un soutien précieux en début de carrière. 

Les activités de réseautage et les discussions en personne sont de moins en moins prisées par les jeunes travailleurs.

Six jeunes professionnels sur dix (60 %) évitent activement les évènements de réseautage en personne, tandis que près d’un tiers (29 %) disent se sentir socialement anxieux lorsqu’ils sont confrontés à des conversations anodines, indique un sondage de la firme Nova, mené au Royaume-Uni.

Un membre sur cinq (20 %) de la génération Z dit même souhaiter éviter complètement les conversations anodines.

Cet élan vers l’isolement résonne également à travers l’absence d’un réseau de soutien chez ces jeunes travailleurs. Quatre membres de la génération Z sur dix (40 %) ne dispose que d’une ou deux personnes vers lesquelles elle peut se tourner pour obtenir des conseils de carrière. Et 15 % admettent qu’ils n’ont aucun réseau professionnel.

L’essor de l’intelligence artificielle (IA) joue en rôle dans cette isolement. Deux jeunes travailleurs sur cinq (40 %) s’appuient désormais sur l’IA quand ils ne savent pas quoi dire, tandis que le quart d’entre eux (28 %) se sentent perdus si ils ne passent pas d’abord par l’IA.

L’IA est ainsi devenue une sorte de béquille conversationnelle, sur lequel les jeunes travailleurs peuvent s’appuyer. Mais cet usage alimente également leur manque de confiance lorsqu’ils sont dans des discussions en personne, durant lesquelles ils ne peuvent pas se tourner vers la technologie pour trouver les bons mots.