Les employés qui travaillent le plus fort ne sont pas ceux qui obtiennent des promotions le plus rapidement, selon une étude menée auprès de 50 000 Européens.

Argyro Avgoustaki, chercheur à l’ESCP Europe Business School, et Hans Frankfort, chercheur à l’Université de Londres, ont voulu examiner la différence entre ces travailleurs qui se contentent de « faire leurs heures » et d’autres qui s’investissent plus au travail, rapporte Le Monde.

Selon l’étude, les employés les plus investis sont aussi en moins bonne santé car ils n’arrivent pas vraiment à se détacher du travail. Ils sont par ailleurs souvent moins satisfaits du travail accompli et leur productivité en souffre.

Pour ces raisons, entre autres, ces accros au travail ne profitent pas non plus d’une évolution professionnelle plus rapide, constate-t-on, et ce, sans égard au secteur d’activité dans lequel ils évoluent.

« Un effort de travail plus important est associé à un bien-être réduit et à des résultats inférieurs liés à la carrière », résument les chercheurs.

Pour essayer de contrer les effets néfastes de cette intensification du rythme de travail, ces derniers incitent les entreprises à donner plus d’autonomie et de pouvoir décisionnel aux travailleurs.