Près d’un employeur canadien sur deux verse des primes de fin d’année plus élevées que l’année passée, selon un sondage.
Les primes de fin d’année peuvent être très attendues par les travailleurs, surtout lorsque le coût de la vie a bondi comme depuis deux ans.
De leur côté, les employeurs sont presque unanimes (92 %) pour dire qu’ils versent effectivement des primes en cette fin d’année, montre un sondage de la firme Robert Half.
Près de la moitié des employeurs (45 %) accordent des primes de fin d’année supérieures à celles versées l’an passé, indique l’étude menée auprès de 900 employeurs canadiens. Et presque autant (39 %) affirment que les primes versées seront similaires à celles payées en 2022.
Seule une faible minorité (8 %) prévoit d’accorder une prime inférieure à celle de l’année dernière.
Les employeurs doivent tenir compte de l’impact des primes sur l’attraction et la fidélisation dans le contexte de l’inflation élevée, suggère Evangeline Bérubé, directrice associée chez Robert Half, par communiqué.
« Alors que les coûts augmentent et que les gens disposent de moins de revenus, offrir une prime sera certainement très attractif pour les employés actuels. À l’approche de la nouvelle année, une prime peut renforcer l’engagement des travailleurs et leur donner envie de rester au sein de l’entreprise. »
Une prime est également attrayante pour les candidats à l’embauche, car ils y voient l’occasion de gagner plus que leur salaire. Cela peut être un moyen pour les organisations d’attirer les talents dont elles ont besoin, dans un contexte de concurrence élevée pour trouver de la main d’oeuvre.