Les organisations devraient veiller à mettre sur un pied d’égalité leurs employés, qu’ils travaillent à distance ou sur le lieu de travail.

Si bon nombre de travailleurs apprécient largement le travail à distance depuis le début de la pandémie, ceux-ci s’inquiètent aussi d’être désavantagés par rapport à leurs collègues qui oeuvrent en permanence sur le lieu de travail.

Plus de la moitié (56 %) des adultes américains considèrent que les employés qui travaillent exclusivement en bureau ont un avantage concurrentiel sur leurs homologues entièrement éloignés au moment d’obtenir des augmentations, des primes et des promotions, rapporte l’American Staffing Association, citée par HR Reporter.

Cette perception n’empêche pas de nombreux travailleurs de continuer à préférer travailler à distance. Aux États-Unis, moins de la moitié (48 %) des employés passent la totalité de leur temps de travail chez leur employeur. La majorité sont soit en mode hybride (28 %), soit entièrement à distance (24 %).

Écartelés entre leur l’appétence pour le travail à distance et la crainte d’être moins reconnus, les travailleurs devraient être rassurés par leur employeur. Celui-ci a un rôle à jouer en mettant en œuvre des politiques de travail à distance qui éliminent les craintes liées à l’éloignement du lieu de travail.

Une telle action pourra renforcer la motivation de ces travailleurs et leur productivité… à condition que ces politiques soient accessibles à tous, quelles que soient leurs aspirations.