Lorsqu’un candidat hésite à accepter le poste qui lui est offert, la plupart des entreprises ont le réflexe de négocier le salaire à la hausse. Or, ils devraient porter leur attention ailleurs.

Le tiers (32 %) des employés canadiens affirment s’être déjà désintéressés d’une offre d’emploi lorsque l’entreprise refusait la négociation d’aspects autre que le salaire, selon un sondage de Robert Half.

Pourtant, c’est encore sur la question du salaire que les cadres supérieurs sont les plus ouverts à la discussion (62 %). Ils se montrent en effet un peu moins enthousiastes à l’idée de négocier d’autres conditions de travail des employés, dont les avantages sociaux (48 %), le perfectionnement professionnel et la formation (44 %), le télétravail et les horaires flexibles (43 %) ainsi que le titre du poste (37 %).

« Pour attirer et conserver les meilleurs, les organisations doivent comprendre ce qui est important pour les travailleurs au-delà du salaire, ainsi qu’être ouvertes et flexibles au moment de revoir tous les aspects de leur régime de rémunération », explique  David King, président de district principal de Robert Half Finance et Comptabilité.

Selon lui, une offre d’emploi solide ne peut plus reposer uniquement sur le salaire. Elle doit aussi inclure des éléments qui comptent beaucoup pour les employés, comme l’équilibre entre le travail et la vie privée, des possibilités d’avancement professionnels et des avantages sociaux concurrentiels.

« En ayant préparé des points de discussion et en ayant une bonne idée de ce que veut obtenir le candidat en négociant, l’employeur renforcera la confiance du candidat lors de l’entretien et la conversation sera plus positive et productive », ajoute M. King.